L'Antre de la Terreur

Bienvenue sur notre blog qui a pour thème, l'horreur, nous y parlerons d'horreur sur toutes les formes, films, histoires et légendes, vidéos de caméras cachées, vidéos étranges, nous parlerons également des créatures, des fantômes, de maisons hantées, sans oublier, les Serials Killers. Ce blog est un petit délire entre moi (Fanny) et mon amie Béa, nous sommes donc 2 à bosser dessus, nous espèrons qu'il vous plaira.

posté le 24-02-2011 à 03:00:11

Motel.

En panne de voiture, David et Amy, un jeune couple au bord du divorce, se retrouvent obligés de passer la nuit dans un motel miteux éloigné de tout. Par hasard, ils découvrent des cassettes vidéo montrant plusieurs meurtres commis dans la chambre qu'ils occupent. Terrifiés par la réalité des scènes, David et Amy comprennent que s'ils ne font rien, ils seront très bientôt les stars du prochain film...
Face à l'horreur et aux cinéastes maniaques du motel, David et Amy ne peuvent compter que l'un sur l'autre pour survivre à ce qui risque fort d'être leur dernière nuit...


P.S: Film à voir.


 

 


 
 
posté le 23-02-2011 à 22:46:31

Le fantôme d'Henry VIII.

Nous sommes en Angleterre dans le district de Richmond upon Thames au sud-ouest du Grand Londres, dans le superbe château de Hampton Court qui fut jadis la résidence favorite du roi Henri VIII.

Depuis de nombreuses années les rumeurs les plus folles courent sur cette demeure historique, elle serait hantée.

Le 21 décembre 2003, une vidéo de surveillance montre deux portes coupe-feu s'ouvrir et ce refermer en laissant entrevoir une énigmatique silhouette en tenue d'époque.

L'image fait le tour du monde et teinte les journaux télévisées de la planète de paranormal.

Selon certains, il s'agirait du fantôme d'Henry VIII en personne.

Les gardiens du château déclarent avoir plusieurs fois constatés que la porte surveillée par une caméra s'ouvrait par moment sans explications.

Un des gardiens déclare que souvent ils entendent des rires alors qu'il n'y a personne, les portes et les fenêtres claquent toute seule et des odeurs étranges se dégagent.

Un des autres gardiens, explique, que pour lui le plus étrange est que sur la vidéo les portes s'ouvrent toute seule et que le fantôme n'apparaît qu'après.

Les guides de costumes d'époque du château, n'ont aucun costume semblable à celui que porte le « fantômes ».

Le professeur Richard Wiseman, chercheur en psychologie de l'Université de Hertfordshire, a déclaré: "Soit Il s'agit d'un coup de pub pour le château, ce dont je doute, soit d'un visiteur qui a voulus se rendre utile en fermant les portes." (Source:
le Daily Telegraph )

Apparition fantomatique ou simple canular ?

Le château de Hampton Court garde encore à ce jour tous ses secrets.

 

 


 


Commentaires

 

1. capellinetta  le 23-02-2011 à 21:55:56  (site)

Le château de Combourg en île et vilaine...Je l'ai visité toute bébée, il recèle (encore aujourd'hui j'imagine)le squelette d'un chat mis en vitrine et qui aurait appartenu au fantôme de la jambe de bois...

2. lespsychogirls  le 23-02-2011 à 22:09:48  (site)

Oui, je connais cette histoire, bien étrange d'ailleurs, je compte faire un article dessus plus tard.

3. NessieAndGinny  le 23-02-2011 à 22:35:33  (site)

Salut !
merci de tes passages, c'est très gentil de ta part !^^
Moi aussi j'aime beaucoup cette photo, je la trouve assez chalheureuse...^^
très bonne soirée, xx
ps : ça ne te dérange pas que je t'ajoute à mes favoris ?

4. lespsychogirls  le 23-02-2011 à 22:38:19  (site)

Nonnnnnnnn, au contraire.

5. NessieAndGinny  le 23-02-2011 à 22:56:01  (site)

xD ok, ba c'est fait alors^^
merci beauoup de m'avoir ajouté Langue
xx

6. lespsychogirls  le 23-02-2011 à 22:56:31  (site)

De rien.

 
 
 
posté le 23-02-2011 à 22:17:47

Le manoir Ballechin.

Maintenant détruit, le manoir Ballechin était connu comme l'endroit le plus hanté d'Écosse. Hanté autant par des fantômes d'humains que par ceux des anciens chiens d'un des propriétaires, cette maison fût abandonnée pendant près de trente ans.
Le manoir de Ballechin fut construit en 1806, sur l'emplacement d'un vieux manoir qui était déjà détenu par la famille Stewart (Stuart) depuis plus de trois siècles. C'est d'ailleurs cette année là, dans cette nouvelle maison, qu'est né Robert Stewart, celui qui allait entrer dans la légende. Il parti pour les Indes en 1825, avec la Compagnie des Indes orientales et en revint 25 ans plus tard, en 1850, avec un grade de Major. À son retour, il retourna à Ballechin, dont il avait hérité 16 ans auparavant. Comme la maison avait été louée à des locataires, il habita quelque temps dans un petit cabanon en attendant que leur bail expire.
La population locale le considérait comme excentrique, car bien que profondément religieux, il avait développé plusieurs croyances pendant les vingt-cinq années qu'il avait vécu en Inde. Il avait aussi un grand amour pour les chiens, il en possédait quatorze. Vers la fin de sa vie, il avait presque complètement raillé la compagnie des hommes, préférant ses animaux. Sa seule amie était sa femme de chambre, Sarah, qui décéda mystérieusement dans la chambre du maître, en 1873, à l'âge de 27 ans. Cette chambre allait d'ailleurs devenir la pièce la plus hantée de la maison. Le Major Stewart croyait fermement en la transmigration des âmes et avait déjà déclaré vouloir revenir, après sa mort, dans la peau de son chien favori, un épagneul noir.  Il mourut dans son manoir, en 1874 (1876 selon certaines sources), et fut enterré aux cotés de Sarah. Nul ne sait vraiment si le major réussit à transmigrer son âme dans le corps de son épagneul, mais si ce fut le cas, il dû avoir une surprise car, lorsque son neveu, qui hérita du manoir de Ballechin, arriva dans sa nouvelle demeure, il fit abattre tous les chiens, en commençant par l'épagneul noir. C'est peu de temps après que le premier phénomène paranormal se produisit. La femme de John Stewart, le neveu du major, était dans le bureau de son mari alors qu'elle sentit une très forte odeur de chien, la même qui régnait autrefois en ces lieux. Soudainement, elle fut heurtée par un animal invisible. Les évènements ne tardèrent pas à se multiplier; des bruits étranges, des coups, des grattements, des détonations, des voix se disputant, alors qu'il n'y avait personne.
Vers la fin de 1878-79, la situation était devenue tellement inquiétante que la gouvernante quitta le manoir. Un prêtre jésuite, le Père Hayden, avait souvent été hébergé à Ballechin et y entendu des sons et des cris à de nombreuses reprises. À une occasion, il a entendu le bruit de ce qui semblait être un chien frottant et grattant à sa porte, mais lorsqu'il ouvra la porte, il n'y avait rien. Plus tard, lorsqu'il rencontra l'ancienne gouvernante de la famille Stewart, complètement par hasard, lorsqu'elle lui révéla qu'il avait dormi dans les deux pièces les plus hantées du manoir. Au cour du mois de Janvier 1895, John Stewart était en train de discuter avec un associé, dans l'ancien bureau du major, lorsque qu'ils furent interrompus par trois fortes voix, provenant de l'intérieur même de la pièce. Cela pouvait être un présage, car peu de temps après, John Stewart est mort dans les rues de Londres après avoir été renversé par un fiacre.
En 1896, la maison fût louée à une famille pour une période d'un an. Le nouveau propriétaire de la maison était un capitaine de l'armée qui n'avait aucun intérêt pour la succession. Cette famille devait quitter la maison après onze semaines, laissant derrière eux neuf mois payés d'avance, après avoir entendu de nombreux coups dans les murs et des querelles qui semblaient venir d'outre tombe. Certains d'entre eux prétendirent avoir vu un fantôme vêtu d'un habit de soie ainsi avoir été reniflés et poussés par des animaux invisibles. La literie avait quelques fois été enlevée des lits et des présences se faisait sentir dans leurs chambres.  Une des filles de la famille était terrifiée, une nuit, alors qu'elle entendait des bruits de pas boitant, allant et venant, tournant en rond alentour de son lit. Elle dormait dans cette chambre, où mourut la femme de chambre en 1873. Il est aussi intéressant de noter que le major Stewart est rentré des Indes avec une blessure permanente à une de ses jambes.  
Lorsque le marquis de Bute entendit parler de Ballechin, il eut envi d'aller voir ce qui s'y passait. Adepte de spiritisme, il était membre de la Psychical Research Society. Il se rendit au manoir avec le colonel Le Mesurier-Taylor et Mlle Goodrich-Speer, pour mener une enquête plus approfondit. Le marquis invita donc trente-cinq personnes, au début du mois de février 1897, officiellement pour un long séjour. Presque aucun des invités n'était au courant de la réputation de Ballechin, mais ils n'allaient pas tarder à comprendre comment elle lui était venue. Le séjour débuta par des cognements étranges, à intervalle régulier, suivit de plusieurs sons insolites, des grattements, des coups dans les murs et dans les portes ainsi que des échos de dispute ou de services religieux. Nombreux sont ceux qui entendirent des bruits de pas dans des pièces vides. Au début, les nombreux invités croyaient que ces bruits étaient produits par des chouettes, les domestiques et les gouttières. Lorsqu'il devint évident que tous ces bruits n'auraient pu être produit, même par une armée de domestiques, de façon naturelle, les invités commencèrent à s'accuser mutuellement. Finalement, les hommes passèrent la nuit debout, armés de tisonniers et de pistolets. Pendant la nuit, un épagneul noir qui sorti de nulle part et qui disparut tout aussi mystérieusement fût aperçu par presque tout le monde.
Durant les jours et les nuits suivantes, plusieurs invités se plaignirent de se faire frapper par des queues de chiens, de s'être fait reniflés ou poussés par des créatures invisibles. Une femme qui dormait avec son animal dit avoir été réveillée par des gémissements de se dernier. Suivant le regard de son chien, elle vit deux pattes appuyées sur la table de nuit, qui ne semblait pas avoir de corps. Une religieuse fût aperçue à plusieurs reprises et un homme vit flotter une main, tenant un crucifix, au dessus de son lit. À la fin du séjour, tous les invités, sauf un, affirmait que le manoir était hanté. Au cour d'une des enquêtes menées, deux religieuses furent aperçues près d'un ruisseau, l'une pleurant et l'autre la réconfortant. Après une séance de spiritisme durant laquelle une planche spirite Ouija était utilisée, une personne du nom de "Ishbel" commanda aux enquêteurs de retourner au ruisseau, où ils avaient observé les religieuses. Une fois sur place, ils virent clairement une religieuse, marchant lentement et qui disparut sous un arbre. La même religieuse fût aperçue à de nombreuses reprises avant la fin de l'enquête. La maison resta inhabitée de 1932 à 1963, date à laquelle elle fût démolie.


 


 
 
posté le 23-02-2011 à 19:22:10

Le sous marin maudit.

Voici 2 histoires du sous marin maudit que l'on nomme, U-65 ou UB-65.

 Histoire 1.

Un sous-marin allemand dérivant sans but au large des côtes d’Irlande, c’était vraiment, en ce mois de juillet 1918, une cible qu’on ne pouvait manquer ! Le submersible américain qui l’avait repéré s’apprêtait donc à l’attaquer lorsqu’une violente explosion secoua le bâtiment ennemi qui coula avec tout son équipage.
L’origine de ce drame n’a jamais été connue. Mais, pour le U-65 allemand, c’était là comme un coup de grâce, qui mettait fin à une longue suite de catastrophes. Car ce sous-marin portait malheur et la rumeur était répandue depuis un bon moment déjà.
Deux ans plus tôt, avant de le sortir des chantiers de Bruges, en Belgique, il avait déjà causé la mort d’un ouvrier, assommé par une poutrelle destinée à la coque. Puis, lors des premiers essais en mer, la salle des machines se remplit de fumée ; trois hommes furent asphyxiés.
Mais c’était la guerre et l’Amirauté du Reich fit silence sur ces accidents. D’autres essais furent effectués en compagnie de sous-marins du même type. Il n’y eut pas d’incident jusqu’au moment où le commandant donna ses ordres en vue de la première plongée du submersible. Un marin fut d’abord envoyé dans une écoutille pour y livrer une inspection de routine. La mer étant calme et le vent très faible, rien ne pouvait expliquer que le matelot fût passé par-dessus bord puis emporter dans les remous du navire.
Lorsque le commandant ordonna la fermeture des écoutilles, les membres de l’équipage se regardèrent nerveusement. Il régnait un silence de mort. L’ordre était de plonger à 9 mètres mais le submersible continua de descendre jusqu’au moment où il heurta le fond. Il allait refuser d’en bouger pendant douze heures d’horloge. L’eau avait commencé de s’infiltrer et, pour la deuxième fois, le sous-marin fut envahi de fumée. Puis, il remonta brusquement à la surface, aussi mystérieusement qu’il avait coulé.
De retour à Bruges, le sous-marin subit une révision complète. Après quoi, il fut déclaré bon pour le service. On refit le plein du navire et on l’arma de nouveau. Au cour de l’opération, le cône de choc d’une torpille explosa, ce qui porta à 11 le nombres des victimes. L’une d’elle était le lieutenant en second.
Lorsque l’U-65 fut remorqué en cale sèche, un matelot hagard jura qu’il avait vu le fantôme de cet officier se tenir debout, les bras croiser, à la proue du navire.
Enfin réparé, le sous-marin fit route vers le pas de Calais. Au cour de cette mission, on signala d’autres apparitions du lieutenant en second, ce qui n’améliora guère le moral de l’équipage
Le retour à la base fut ressenti par l’équipage comme un grand soulagement et ceci en dépit d’une attaque aérienne : le commandant fut tué par un éclat d’une bombe alors qu’il descendait l’échelle de coupée.
Enfin, ce 10 juillet 1918, un sous-marin américain du type L-2 l’avait repéré alors qu’il dérivait au large de cap Clear, au sud-ouest de l’Irlande. Observant le navire au périscope, le commandant américain fut intrigué de découvrir à l’avant, un homme seul qui se tenait debout, les bras croisés. Puis s’était produite la terrible explosion qui coupa le navire en deux.

 

Histoire 2.

Le sous-marin allemand UB-65 est au coeur de l’une des plus étranges histoire du XXème siècle. la malchance le poursuivit tout au long de son existence. Sa sinistre réputation effrayait les plus braves et bien des marins hésitaient à mettre leur sac à son bord. Construit en 1916, il avait déjà, avant même son lancement, fait deux victimes, écrasées par une lourde poutre mal arrimée à une grue. Quelques semaines plus tard, trois hommes furent asphyxiés par des émanations toxiques dans la salle des machines.
Ainsi, avant même d’avoir pris la mer, ce submersible avait déjà la réputation de porter malheur. Après son lancement, il entreprit ses essais en mer du Nord. Avant la première plongée, le commandant commanda à un marin expérimenté d’aller voir si tout était en ordre. Le marin s’exécuta et stupéfaits, le commandant et les officiers virent l’homme marcher droit jusqu’à l’avant, passé par-dessus bord et disparaître à jamais dans la mer.
L’équipage était terrorisé. Malgré cela, le commandant donna l’ordre de plonger. L’UB-65, se plongea, se posa sur le fond ... et ne put remonter ! Il fallut douze heures d’efforts désespérés au commandant et à l’équipage pour le ramener à la surface. Lorsqu’il émergea enfin et qu’on ouvrit les panneaux, les hommes étaient presque asphyxiés par l’air vicié. Le sous-marin revint aux chantiers navals de Bruges pour y être vérifié et réparé. Puis, on commença à l’approvisionner en munitions. Au cours du chargement, une torpille explosa, tuant le second de l’UB-65 et cinq marins ! Après cet accident, le sous-marin endommagé fut mis en cale sèche pour y être de nouveau réparé. Quelques hommes restèrent de garde à bord. Les sous-mariniers ne sont pas hommes à se laisser facilement impressionner : pourtant, un jour, alors que l’UB-65 était encore en cale sèche, l’oberleutnant Pedersen et un sous-officier de quart virent une silhouette qui descendait la passerelle et se dirigeait lentement vers l’étrave. Tous deux reconnurent parfaitement l’officier qui avait été tué à la suite de l’explosion !
Quelques jours plus tard, l’UB-65 repris la mer sans Pedersen qui avait déserté et que l’on ne revit jamais plus. Le fantôme de l’officier mort apparut à nouveau alors que l’UB-65 faisait surface au milieu de la Manche. Le spectre se tenait debout à l’avant, les bras croisés, sans un mouvement malgré les lames qui balayaient le pont. L’officier de quart, le timonier et le commandant l’interpellèrent en criant et l’observèrent jusqu’à ce qu’il disparaisse. Puis le commandant ordonna la plongée. Peu de temps après, le commandant fut tué à la suite d’une attaque aérienne au moment même où il mettait le pieds à terre après cette mission. Le sous-marin hanté eut après lui deux autres commandants, et le fantôme resta toujours à bord. Puis, en mai 1918, alors que l’UB-65 faisait route vers le Golfe de Gascogne, le canonnier devient fou de terreur en voyant le spectre surgir à ses côté. Au moment où le sous-marin faisait surface, un autre marin bondit par-dessus bord, nagea comme un désespéré et disparut. Cette même nuit, un convoi allié fut signalé. Le sous-marin allait l’attaquer lorsqu’il fut repéré, grenadé et envoyé par le fond ; l’eau l’envahissait. Dans une étrange lueur glauque, le fantôme apparut au milieu de l’équipage déjà terrorisé. Pris de panique, un jeune officier fit feu sur le spectre. Mais malgré ses nombreuses avaries, l’UB-65 parvient à se mettre en sécurité. Il fut encore réparé et son équipage à bout de nerfs remplacé par des hommes dont l’amirauté espérait qu’ils n’avaient jamais entendu parler du fantôme.
La fin du sous-marin hanté fut aussi mystérieuse que les autres événements qui ont marqué son existence. Au cours de la même année, le commandant du sous-marin américain L-2 vit par son périscope l’UB-65 qui roulait à la surface de l’Atlantique comme s’il était abandonné de son équipage ; à l’avant pourtant se dressait une silhouette solitaire, les bras croisés ... Avant que le L-2 pût l’envoyer ses torpilles, le UB-65 ... sombra de lui-même ... comme-ci son fantôme l’avait entraîné avec lui.

 

 

 


Commentaires

 

1. lejardindhelene  le 23-02-2011 à 18:39:51  (site)

Très intéressantes ces différentes histoires de bateaux...
Bravo !

2. Lespsychogirls  le 23-02-2011 à 18:52:19  (site)

Merciiiiiiiiiiii.

3. Lilianne50  le 04-03-2011 à 02:28:13  (site)

Je viens de lire l'histoire 1 , quelle malchance ce sous marin . My god . Je suis allé a Brugge il y a de cela 1 an 1/2 et c'est bien dommage que je n,ai pu voir ce port . Je me souviens lorsque nous étions en route d,avoir vu ZeeBrugge , j'imagine que c'est là. Mes Amitiées

 
 
 
posté le 23-02-2011 à 19:08:18

LE BAG-NOZ - LE BATEAU DES MORTS.

Dans plusieurs croyances du monde, la mort emporterait les âmes des morts (généralement ceux qui ce sont perdus en mer) dans une barque ou un vaisseau, nommé le bateau des morts. En Bretagne, cette ou ces barques noires se nomme Le Bag-Noz (Bag-an-noz ou Bag Veru). Cette vieille légende datent de la nuit des temps, et prend racine dans les croyances disant que l'âme d'un mort ne peut traverser un cour d'eau sans pont ou bateau.
La légende du bateau des morts est l'une des premières qui aient été constatées sur notre littoral et existait sans doute bien avant la conquête romaine, et au VIe siècle Procope la rapportait en ces termes :

« Les pêcheurs et les autres habitants de la Gaule qui sont en face de l'île de Bretagne sont chargés d'y passer les âmes, et pour cela exempts de tributs. Au milieu de la nuit, ils entendent frapper à leur porte. Ils se lèvent et trouvent sur le rivage des barques étrangères où ils ne voient personne, et qui pourtant semblent si chargées qu'elles paraissent sur le point de sombrer et s'élèvent d'un pouce à peine au-dessus des eaux. Une heure suffit pour ce trajet, quoique, avec leurs propres bateaux, ils puissent difficilement le faire dans l'espace d'une nuit. »

Ce navire des morts n'a pas disparu de la tradition contemporaine, et de 1830 à nos jours, on le voit figurer dans plusieurs récits, recueillis sur divers points de la Bretagne. Selon un conteur, les apparitions du Bag Noz se déroulent comme ceci:

« Près de Saint-Gildas, les pêcheurs de mauvaise vie, et qui se soucient peu du salut de leur âme, sont réveillés la nuit par trois coups que frappe à leur porte une main invisible. Alors ils se lèvent, poussés par une force surnaturelle. Ils se rendent au rivage, où ils trouvent de longs bateaux noirs qui semblent vides, et qui pourtant s'enfoncent dans la mer jusqu'au niveau de la vague. Dès qu'ils sont entrés, une grande voile blanche se hisse seule au haut du mât et la barque quitte le port, comme emportée par un courant rapide. Ces bateaux chargés d'âmes maudites ne reparaissent plus au rivage, et que le pêcheur est condamné à errer avec elles à travers les océans jusqu'au Jugement. »

D'après C. d'Amazeuil, ce bateau doit, jusqu'à la fin des siècles, aller de plage en plage, d'île en île, à la recherche des corps des marins pour les ramener au hameau qui les a vu naître. La croyance au navire des morts se retrouve aussi, sous des formes variées, et pas toujours précises, dans plusieurs autres récits.

Les Bolbiguéandets du Morbihan, qui sont des espèces de lutins, forcent des voyageurs à entrer dans une barque noire, où se pressent des fantômes. Quand elle est chargée, elle part avec la rapidité d'une flèche pour une île inconnue. Les âmes s'envolent, la barque repart, le conducteur tombe dans un sommeil profond, et, le lendemain se retrouve endormi à terre.

Sur les côtes du Finistère, la Barque des Morts, Lestr an Anaon, vogue la nuit, chargée à couler bas, et ses passagers, à qui les hèle, ne répondent que par des amen.
On ne dit pas quelle est sa destination, ni par qui elle est conduite.

À Audierne, on est mieux renseigné, au moins quant au capitaine d'un bateau qui s'y montre de temps en temps, il est rempli de lumières et l'on n'aperçoit personne à bord. D'autres fois, on entend seulement des bruits d'aviron, des commandements d'étarquer les voiles, mais on ne voit rien. C'est le Bag-Noz (bateau de nuit) qui fait, sur mer, l'office que le Carrik Ankou, le Chariot des morts, fait sur terre. Il est commandé par le premier mort de l'année.

A l'île de Sein, l'homme de barre du Bag-Noz est le dernier noyé de l'année.

Une femme, dont le mari avait disparu en mer sans que son corps eût été retrouvé, l'aperçut qui tenait la barre, un jour que le Bag-Noz passait tout près d'une des pointes de l'île.

Ce bateau se montre quand quelque sinistre doit se produire aux environs, il apparaît sous une forme assez indécise à la tombée de la nuit et son équipage pousse des cris à fendre l'âme. Dès que l'on veut s'en approcher cependant, la vision disparaît. Un marin parvint cependant à le serrer, une nuit, d'assez près pour voir qu'il n'y avait personne à bord, que l'homme de barre, sitôt qu'il lui eut parlé, le bateau disparut.

On croit dans le pays de Tréguier qu'il y a des barques qui portent les âmes des morts, et surtout celles des noyés, à des îles qu'on ne connaît pas, et que personne n'a jamais vues, mais qui n'en existent pas moins et qui se montreront à la fin du monde. Les soirs d'été, quand le vent se tait et que la mer est calme, on entend gémir les rames et l'on voit des ombres blanches voltiger autour des bateaux noirs. Si quelqu'un tente de suivre en mer les barques qui portent les âmes des morts, il est obligé de les accompagner jusqu'à la consommation des siècles.

On raconte au port de la Claye que, jadis, on entendait un bruit de rames et de soupirs sur la rivière du Lay. Une barque mystérieuse remontait jusqu'à Morteville, puis redescendait vers la mer avec la marée. Les légendes bretonnes connaissent une sorte de navire-enfer, qui comme le Voltigeur hollandais, navigue sans repos et est monté par un équipage de damnés, composé de tous les « faillis » matelots, des coquins morts sous la garcette pour vol à bord, des lâches qui se sont cachés pendant les combats.

À l'île d'Arz, à l'île aux Moines, et dans quelques autres localités du Morbihan, il est assez souvent parlé de vaisseaux de haut-bord montés par des hommes et par des chiens de taille gigantesque. Ces hommes sont, paraît-il, des réprouvés dont la vie a été souillée par des crimes, les chiens sont des démons préposés à leur garde et qui leur font endurer mille tortures.

Suivant des croyances constatées dans un assez grand nombre de pays, les âmes, une fois séparées du corps, ne peuvent franchir un cours d'eau, sans l'aide d'une barque ou d'un pont, c'est pour le salaire du batelier que même en France, à des époques récentes, on plaçait une pièce de monnaie dans la main du défunt.

Presque chaque année, le jour des Morts, on voit apparaître au bout de la jetée de Dieppe un des navires qui ont péri depuis un an. On le reconnaît, ce sont ses voiles, ses cordages, sa mâture. Le gardien du phare lui jette la drome, l'équipage la saisit et l'attache à l'avant-pont, suivant l'usage.

Alors le gardien de crier aux gens du port :

« Accourez ! Veuves, voici vos maris;
Orphelins, voici vos pères ! »

Et les femmes accourent, suivies de leurs enfants;
tous s'attellent à la drome et halent le bateau.

Bientôt dans le bassin, près du quai, chacun reconnaît ceux qui sont à bord :

« Bonjour, mon homme; bonjour, mon père; bonjour, Pierre, Nicolas, Grégoire ! »

L'équipage ne répond pas.

« Alors, amenez vos voiles ! » les voiles restent tendues.

« Venez donc, que nous vous embrassions. »

A ces mots on entend sonner la messe, et aussitôt les voiles, le bateau, l'équipage, tout disparaît; les femmes et les enfants des naufragés s'en vont à l'église en pleurant.

« Payez vos dettes » murmure autour d'eux la foule des spectateurs.

Une barque, montée aussi par des âmes en peine faute de prières, apparut à deux marins dont le bateau, surpris par la marée, s"était échoué dans la rivière de Quimper. Ils s'étaient roulés dans leur voile et allaient s'endormir en attendant le retour du reflux, quand ils furent hélés à plusieurs reprises par une voix forte qui leur demandait, en les appelant par leur nom, d'aller chercher des gens embarrassés.

À la fin, ils regardèrent dans la direction de la voix et virent que le fond de la baie venait de s'éclairer subitement d'une lumière qui semblait sortir des eaux. Dans cette lumière se profilait une barque où cinq hommes, pareillement vêtus de cirés blancs parsemés de larmes noires, se tenaient debout, les bras tendus. L'un des marins, pensant que c'étaient des âmes en détresse, leur cria qu'ils étaient échoués, mais étaient prêts à faire ce qu'ils pourraient pour eux. Alors les cinq fantômes s'assirent chacun à leur banc et se mirent à ramer, mais comme ils ramaient tous du même côté, le bateau, au lieu d'avancer, virait sur place. Les deux marins, avec de l'eau à mi-jambe, se dirigèrent vers la barque blanche, mais quand ils furent tout proches, elle sombra soudain et la lumière de la baie disparut. À la place où étaient les quatre rameurs s'allumèrent quatre cierges, et le cinquième, celui qui tenait tout à l'heure le gouvernail, avait encore la tête et les épaules au-dessus de l'eau.

L'un des matelots lui ayant demandé s'il était de Dieu ou du diable, l'homme lui répondit :

« Nous sommes ici cinq âmes qui attendons le passage d'un homme de bonne volonté. »

Comme le marin lui répondait qu'ils étaient disposés à faire ce qui était nécessaire pour les délivrer, il ajouta que pour cela, il fallait faire dire cinq messes mortuaires pendant cinq jours, au maître-autel de Plomelin, auxquelles devaient assister trente-trois personnes. Lorsqu'elles eurent été dites, les marins retournèrent à la baie où la lumière se montra de nouveau au-dessus des flots, et les cinq fantômes apparurent dans la barque, encore vêtus de leurs cirés blancs, mais les larmes en avaient disparu, ils avaient l'air heureux et une musique délicieuse se fit entendre pendant qu'ils remerciaient par trois fois les marins.


 
 


 
 
 

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