L’affaire d'Amityville est un ensemble d'événements survenus entre 1974 et 1976 et ayant pour théâtre une demeure située au 112 Ocean Avenue, dans la petite ville côtière d'Amityville, sur Long Island, à l'est de New York, États-Unis. Dans la nuit du jeudi 14 novembre 1974, Ronald Junior, fils aîné de la famille DeFeo, y assassina au fusil ses parents et ses frères et sœurs pendant leur sommeil.
Suite au rachat de la maison en 1975 par une autre famille, les Lutz, le lieu et son histoire tragique furent l'objet de nombreuses spéculations et assertions d'ordre paranormal (quant à des phénomènes de hantise, de possession démoniaque). Cette partie de l'affaire, postérieure aux faits, inspira une série de livres et de films d'horreur américains. Le premier de ceux-ci, le livre Amityville : La Maison du diable de Jay Anson, fut très tôt critiqué quant à ses motivations, son prétendu sérieux et son style sensationnaliste.
Après de nombreuses années de controverse, il fut démontré que les évènements postérieurs à la mort des DeFeo furent très largement exagérés à des fins promotionnelles médiatiques. Il est aujourd'hui admis que l'affaire d'Amityville, outre le sextuple meurtre de la famille DeFeo, fut une manipulation médiatique dont Jay Anson et la famille Lutz ont été les principaux acteurs.
En 2010, la maison est mise en vente pour environ 1 million d'euros.
La maison:
La maison est située dans les quartiers aisés d'Amityville, au 112 Ocean Avenue. Elle fut édifiée en 1928 sur trois étages dans un pur style colonial. Après les événements, et probablement après la diffusion du film, les deux lucarnes du dernier étage sont souvent perçues comme les yeux du Diable.
De nombreux mythes particulièrement fantaisistes ont été conçus postérieurement pour justifier les « événements » décrits par la famille Lutz et Jay Anson. Parmi ces récits, dont l'invraisemblance a été démontrée, on peut citer l'histoire d'un certain John Ketchum qui, chassé de Salem vers la fin de l'an 1600 pour sorcellerie, aurait vécu à l'endroit même où a été érigée la maison. D'autres récits préfèrent voir Amityville comme le site d'un ancien cimetière indien. Ces récits sont très empreints de la mythologie fantastique américaine, et n'ont aucun fondement historique ou géographique.
Les faits-divers originaux:
Les DeFeo (1965-1974):
En 1965, la famille DeFeo achète et s’installe dans la maison. Le père, Ronald DeFeo Sr., est directeur général de La Brigante-Karl Buick Concession à Brooklyn. Il est marié à Louise Brigante et ils ont cinq enfants : Ronald Jr., 23 ans, Dawn, 18 ans, Allison, 13 ans, Mark, 12 ans et John 7 ans.
Les meurtres:
Le mercredi 13 novembre 1974, à 3 <abbr>h</abbr> 14 du matin, Ronald DeFeo Jr. prend son fusil calibre 35 et assassine son père, sa mère, ses deux frères et ses deux sœurs pendant qu'ils dormaient dans leurs lits respectifs.
Le constat de la police:
Le 13 novembre 1974, à 18 <abbr>h</abbr> 35, la police reçoit un appel téléphonique d'un certain Joey Yeswit. Ce dernier les appelle pour leur signaler qu’un jeune homme était passé dans un bar pour leur signaler que toute sa famille avait été tuée, qu’il s’était rendu sur les lieux avec le jeune homme et plusieurs autres personnes et qu’ils y avaient en effet découvert les cadavres de toute la famille. Dix minutes plus tard, la police arrive sur les lieux et y constate le meurtre de toute la famille DeFeo.
Ronald DeFeo Jr. affirmera avoir passé la nuit chez ses parents, mais ne pouvant s’endormir, être parti vers 4 heures du matin pour travailler. Il aurait passé la journée à travailler, et, ayant essayé plusieurs fois de contacter ses parents par téléphone, décida d’aller les voir en fin de journée et y découvrit le massacre. Au fur et à mesure des interrogatoires, les doutes des policiers et les contradictions du fils aîné amènent les inspecteurs à le considérer comme suspect. Finalement après plusieurs heures d’interrogatoire, Ronald DeFeo Jr. avoue le crime.
Le procès:
L'audition préliminaire a lieu le 22 septembre 1975, on plaide la folie pour Ronald DeFeo Jr. Ce dernier prétend que c'est le diable, des voix lui auraient dit : « capture-les, tue-les », mais Ronald DeFeo Jr. est condamné à six peines consécutives d'emprisonnement de vingt-cinq ans à la prison spéciale de Danemorra. L’affaire est classée par les scientifiques qui refusent d’y voir autre chose qu’une folie meurtrière.
Quand il se retrouve derrière les barreaux, la maison familiale est mise en vente. Mais étant « tachée de sang », la maison resta inoccupée pendant plusieurs mois malgré son prix attractif de 80 000 dollars
Événements fondateurs du mythe:
Les Lutz (1975-1976):
Malgré le passé macabre de la grande demeure, une nouvelle famille, les Lutz, y emménagent le 18 décembre 1975. George Lutz, 28 ans, propriétaire d'une compagnie de géomètres qui bat de l'aile, visite la propriété avec sa femme Kathleen. Ils viennent de se marier et ont trois enfants d'un premier mariage. Ils croient avoir trouvé la maison de leurs rêves et s'en portent acquéreurs.
Premier événement:
Une de leurs premières actions est de demander à un prêtre, le Père Ralph Pecoraro, de venir bénir la maison. Au cours de la bénédiction, le prêtre dit entendre une voix, forte, semblant venir de nulle part, lui disant simplement : « Va-t-en ! ».
« La maison du Diable »
À l'arrivée de la famille, la pièce des « croque-morts » était restée intacte et rien n'avait été enlevé de la salle. Selon les témoignages des Lutz, nombre de phénomènes inexpliqués suivent ensuite. La famille constate d’énormes variations de température, la présence de l’odeur écœurante d’un vieux parfum, la formation de taches noires sur les sanitaires et l’apparition de nuées de mouches malgré la saison hivernale. Les Lutz arrivent rapidement à la conclusion que la maison de leurs rêves était en fait un endroit cauchemardesque. Ils partiront au bout de 28 jours, en laissant une majorité de leurs biens sur place.
Histoire postérieure de la maison:
Depuis lors, la maison est passée entre de nombreuses mains et aucun des propriétaires qui l'ont achetée après les Lutz n'a jamais signalé une quelconque manifestation anormale. Un grand nombre des phénomènes décrits ont trouvé une explication banale. De nombreuses contradictions et déformations dans les propres propos de la famille Lutz jettent par ailleurs un voile de discrédit sur leur récit.
La ville d'Amityville ne fait aucune publicité sur ce que la population continue de considérer comme un vieux fait divers monté en épingle par une presse avide de sensations.
À la fin du mois de mai 2010, la célébre maison est mise en vente au prix de 1 150 000 dollars (929 315 €).
C'est finalement en août 2010, que la maison fut vendue. En ce même mois, après l'achat de la maison, les propriétaires ont organisé un vide-grenier dans leur nouvelle maison. Des centaines de personnes étaient présentes pour l’évènement, ils étaient autorisés à rentrer dans la maison, mais ils n’étaient pas autorisés à aller au sous-sol et à aller à l’étage.
Les Cromarty (1977-1987):
C'est en 1977 que James (77 ans) et sa femme Barbara Cromarty achètent la maison. Ils restèrent une décennie dans cette maison, et ont toujours affirmé que jamais rien d’étrange s'y était passé ! C'est cette famille qui changeât l'adresse de la maison.
Les O'Neill (1987-1997):
C'est en 1987 que Peter et sa femme Jeanne achetèrent la demeure. Jeanne O'Neill a alors commenté son achat "J'adorais cette maison. Elle était magnifique". Mais c'est en 1997, que la famille vendue la maison pour la somme de 310 000 $.
Transposition de l'affaire dans la fiction:
Les Lutz se retrouvent associés avec l'écrivain Jay Anson pour raconter leur cauchemar dans un livre qui devient un best-seller publié sous le titre original de : The Amityville Horror - A True Story en 1977. Bien que sous-titré « histoire authentique », il est la risée des spécialistes. Les parapsychologues soulignèrent incohérence et distorsions.
Stuart Rosenberg s'inspire également de cette histoire afin de réaliser le film en 1979. Il accomplit un « exploit » artistique avec le film Amityville, la maison du diable : montrer un spectacle d'horreur avec du matériel quotidien. La maison d'Amityville (reproduite telle quelle, spécialement pour le tournage de ce film) se transforme lentement, intensément, en une demeure menaçante.
Rumeurs et « légendes urbaines:
Relatives aux films:
Anecdote macabre qui participe à la promotion du film, le réalisateur, qui désirait faire apparaître le Diable, aurait engagé une personne pour qu'elle en fasse la voix. Cette personne serait morte pendant le tournage, comme la seconde qu'il aurait engagée pour la remplacer, ce qui l'aurait décidé à faire la voix par ordinateur.
Le tournage du remake de 2005 est aussi, selon la production, le théâtre d'évènements étranges : des lumières s'éteignaient et se rallumaient à plusieurs reprises au milieu de la nuit, sans raison apparente, des objets disparaissaient ou tombaient sans raison. La promotion du film ne manque pas de jouer sur ces prétendues anecdotes, de même sur le fait que la véritable Kathleen Lutz meurt à 59 ans lors de la deuxième semaine de tournage du film.
Relatives à la maison:
Voici un article parut il y a quelques années dans la voix du Nord.
PAR OLIVIER BERGER.
Parfois, quand il est seul dans son château, le week-end ou en vacances, Marc Lambert l’entend.
Une douce et insaisissable voix féminine s’élève dans le salon des musiciens, où quatre joueurs de tambourin, de muchosa (cornemuse du Hainaut), de vielle et d’orgue portatif sont sculptés dans les poutres.
Une mélopée indéchiffrable et mystérieuse emplit la bâtisse imposante avec ses quatre tours d’angle.
« C’est un peu extraordinaire et assez impressionnant », reconnaît le propriétaire du château depuis 1987.
« Mais ça peut s’expliquer par le vent dans les cheminées », ajoute-t-il aussitôt pour atténuer son effet.
Il se souvient particulièrement d’une nuit de 1988.
Alors qu’une équipe de l’association des Vieilles Maisons françaises débroussaille les douves, la voix se fait entendre et fait fuir les jeunes volontaires.
Effrayés, ils préfèrent dormir dans leurs voitures plutôt que dans la demeure…
Un hôtel de luxe avec fantôme ?
Marc Lambert, qui vit entre la France et les États-Unis, n’est ni un plaisantin ni un affabulateur, comme en atteste son ambitieux projet de rénovation du château de Steene, situé à 5 km à l’ouest de Bergues : un centre international de séminaire avec hôtel 4 étoiles luxe, 70-80 chambres, piscine, spa et ponton sur les douves apte à recevoir des spectacles.
Alors, la légende du château hanté, il ne sait s’il doit s’en prévaloir :
« Il y a un double aspect. Quand on le voit, c’est vrai qu’il ressemble à un château écossais. Alors, le fantôme, ça peut être un plus ou un moins. »
Le fantôme en question serait une petite fille décédée dans le parc vers 1850.
La légende dit qu’accompagnée d’un garde-chasse, elle aurait grimpé à un arbre au tronc humide, glissé et chu, mourant quelques heures plus tard. Autre version, plus douteuse selon Bruno Codron : un voisin passionné par l’histoire de son village indique que l’enfant se serait noyé dans les douves. Or les arbres ne surplombent pas la pièce d’eau.
Quoi qu’il en soit, c’est en 1968, lors du rachat du château par la famille Landais pour en faire un restaurant, que des phénomènes de poltergeist ) se révèlent.
La patronne croit voir passer sa fille à une fenêtre à l’étage, mais celle-ci n’a pas bougé du rez-de-chaussée.
Des grands placards de sa chambre se referment brutalement, sans l’aide d’un courant d’air.
Un dimanche soir dans le hall, Mme Landais range des revues et de la vaisselle.
Le lendemain, tout est éparpillé.
Plus inquiétant, on retrouve des couteaux plantés dans une poutre en orme de la cheminée.
À l’époque, les propriétaires pensent à des représailles d’un cuisinier réprimandé.
Après enquête, il n’en est rien.
Le bouquet final, si l’on ose dire, se produit le 26 décembre 1970.
Les douves qui encerclent le château sont gelées et une pellicule de neige les recouvre.
Et ce matin-là, on découvre des traces de petits pieds d’enfant tout autour du manoir, sans entrée, ni sortie des douves !
Cette fois, Mme Landais prend peur, puis ses cliques et ses claques.
Un vieux jardinier voisin lui conte la légende et donne la clé : la petite fille est enterrée au cimetière de Steene ; il suffit de fleurir sa tombe et les phénomènes s’arrêteront.
Le stratagème fonctionne un temps, mais les bizarreries reprennent.
Les Landais finissent par vendre.
Qui est cette petite fille décédée vers 1850 ?
Tout le monde l’ignore.
Au cimetière du village, à la droite du chemin qui mène vers l’église, trône le carré des tombes des Zylof de Steenbourg, propriétaires du château de 1679 à 1957.
La demeure Renaissance, bâtie par un ancien bourgmestre de Bergues, Vigorus de Raepe, en 1574, sur les fondations d’une bâtisse du XIVe siècle, appartenait donc aux Zylof au milieu du XIXe .
Mais sur les stèles, aucune trace d’une enfant morte, disons entre 5 et 15 ans.
Bruno Codron a son explication : « Les tombes des Zylof sont en granit, phénoménales.
Or à l’époque, les croix étaient en fer forgé ou en bois. Donc, le cimetière a changé et la tombe a disparu. »
Une malade dans la chambre bleue M. Codron est intarissable sur les légendes de Steene : un bossu qui s’amusait à déblatérer sur les gens fin XVIe lors des « franches vérités », un curé réfractaire caché dans le château au moment de la Révolution et même le service des postes de l’armée allemande installé au château pendant la Seconde Guerre mondiale.
Mais là, il sèche.
Avant de livrer une histoire parallèle, tout aussi intrigante : « Vers la fin du XIXe siècle, les Zylof interdisaient l’accès à une chambre, appelée la chambre bleue, où se trouvait une petite fille malade.
On l’appelle aujourd’hui la chambre du fantôme. »
Devant les arbres touffus qui protègent le château des intrus, face à la grille bouclée par un énorme cadenas et siglée « Monuments historiques », un habitant sceptique livre son sentiment : « Bah, les légendes, on leur fait dire ce qu’on veut bien.
En tout cas, des gens y croient, ils continuent à fleurir les tombes des Zylof… Ce jour-là à Steene, il n’en était rien.
L’âme tourmentée de la petite fille a dû se faire entendre.
PHOTO du CHATEAU de STEENE.
Petite caméra cachée d’une fausse dame blanche qui effraie les passants dans un couloir.
La réaction des piégés est parfois surprenante, surtout celle du dernier...
1. capellinetta le 19-02-2011 à 18:52:19 (site)
salut les filles ,à bientôt,
BLISS
vous connaissez THE OTHERS , le film avec Nicole Kidman? Tirée du tour d'écrou de henry james?
3. Lespsychogirls le 19-02-2011 à 19:23:58 (site)
Bonsoir Bliss, merci pour la visite, ouiiii, les autres avec Nicole kidman, il est pas mal comme film, tu es FAN de films d'hoerreur ?
4. Lespsychogirls le 19-02-2011 à 19:24:49 (site)
Nine, la vidéo te plait on dirait, lo pour la claque, énormeeeee.
Tout est dans le titre, encore une fois, c'est nul de faire peur aux gens comme ça, mais celà nous faire rire, avouez ?
Voici une petite caméra cachée toute marrante, écoutez les cris des mecs, lol, moi je me marre mais bon, si on me fait un truc dans ce genre je suis bonne pour la morgue.
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